Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
18 septembre 2011 7 18 /09 /septembre /2011 09:48

"Interculturel" ? Un mot-valise !

C’est du moins ce que j’ai cru pendant longtemps… Mais au fil de mes rencontres avec Chinois et expatriés, de mes lectures anthropologiques (Edward T. Hall1), psychologiques (Yang Guoshu, Yang Zhongfang2) ou, plus prosaïquement, de la presse chinoise et internationale3, j’ai pris conscience de la réalité et de la nécessité de l’action interculturelle.

 

4818335432_499ca7de21_m.jpg

Opinion allemande, opinion chinoise. Yang Liu

 


"Interculturel" ? C’est du chinois !

Qu’on ne s’y trompe pas, l’interculturel, ce n’est pas éviter de planter ses baguettes dans son bol de riz ! Ce n’est pas non plus apprendre par cœur les 36 stratagèmes en espérant les appliquer dans le business ! Non, tout ceci aurait plutôt sa place dans un cabinet de curiosité.

 

C’est apprendre, confronter puis appliquer les codes et pratiques culturels. C’est comprendre ce qu’il se passe lorsque des cultures se rencontrent, afin de pouvoir anticiper et maîtriser les risques.

Apprendre en puisant dans les sciences psychologiques et sociologiques, aussi bien que dans le(s) management(s) et le(s) marketing(s). Mais surtout, en observant au quotidien, sur le terrain.

 

"Interculturel" ? C’est superflu !

Prouvons le contraire en quelques points :  

- 70% des échecs en matière d'intégration des fusions sont imputables à des facteurs culturels (source Mckinsey)

- Attentes, désirs, tabous, comportements, etc.. Autant de paramètres utiles pour piloter le marketing et le management d’une entreprise multiculturelle

- Prévenir les conflits, et conserver l’harmonie (interne comme externe)

- Anticiper les attentes des salariés selon leur culture, afin de réduire le turn-over, de booster la motivation, etc..

- Extraire le meilleur de chaque culture, et l’appliquer à l’entreprise

- Donner une image tolérante et innovante d’une entreprise

- Participer à « l’amitié entre les peuples » (et, chemin faisant, donner tort à Huntington)

- …

 

Ne vous méprenez pas ! Je ne suis pas expert en interculturel. J'aspire simplement à le devenir...
-------------------

 


N'hésitez pas à me contacter pour échanger sur la Chine, l'interculturel... ou le jazz !

chine-experience at hotmail point fr

 


 

1 Edward T. Hall, anthropologue américain, spécialiste de l’interculturel, a notamment travaillé sur la société japonaise. Sur la Chine, on pourra lire les travaux de Dominique Desjeux et Zheng Lihua.

2 La psychologie des chinois, sous la dir. de Yang Guoshu, Jiangsu Education publishing house

 Comment comprendre les Chinois ?, sous la dir. de Yang Guofang, Chongqing univ press  

3 Comparer le traitement de l’actualité internationale selon la nationalité du média est une activité des plus réjouissantes…

Partager cet article
Repost0
18 mai 2011 3 18 /05 /mai /2011 04:25

 

Le salarié ou l’employeur peut résilier le contrat de travail en respectant un préavis de 30 jours. Le salarié victime d’un licenciement peut obtenir une indemnité plafonnée à 12 mois de salaire.

 

 

1160186402_LonKv.jpg

 

Le salarié peut démissionner en respectant un préavis de 30 jours

La loi prévoit que le salarié peut à tout moment résilier son contrat de travail en respectant un préavis d’au moins 30 jours et sans avoir à notifier de motifs.
En règle générale, aucune indemnité n’est octroyée au salarié en cas de démission, sauf cas de résiliation due à une faute de l’employeur.

Un licenciement est possible moyennant un préavis de 30 jours

Les EIE (entreprises à investissements étrangers) peuvent licencier leurs employés locaux à la condition de notifier préalablement le licenciement aux salariés et à l’organisation syndicale, ainsi qu’au bureau du travail et à la commission locale du commerce (COFTEC) au moins 30 jours avant la date de cessation des fonctions.

Les motifs de licenciement sont fixés par la loi : incompétence, violation des règles de discipline, surcapacité en personnel.

Le licenciement collectif pour motif économique sera possible dès lors que 20 salariés ou 10% de l’effectif sont licenciés.

Un salarié peut être licencié sans préavis ni indemnité en cas de faute grave.

En cas de licenciement irrégulier, le salarié peut demander sa réintégration dans l’entreprise. Si cela n’est pas possible, l’employeur sera dans l’obligation de lui verser le double de l’indemnité de fin de contrat.

L’indemnité de licenciement est plafonnée à 12 mois de salaire

L’indemnité de licenciement doit être calculée de la manière suivante :
Calcul en fonction de l’ancienneté du salarié :
- contrat inférieur à 6 mois : 1/2 mois de salaire,
- contrat entre 6 mois et un an : 1 mois de salaire,
- contrat de plus d’un an : un mois de salaire par année de travail (avec un plafond de 12 années de travail).

Si le salaire versé est plus de trois fois supérieur au salaire moyen local de l’année précédente, l’indemnité sera alors calculée sur cette base maximale de 300%.
Il est préférable de rappeler le montant/les modalités de calcul de l’indemnité de licenciement dans le contrat de travail.

Les femmes enceintes sont des salariées protégées

Certains salariés sont protégés : il est interdit de les licencier.

Il s’agit :
- des femmes enceintes,
- des salariés en congé maladie,
- des salariés en incapacité de travail suite à un accident ou une maladie du travail,
- des salariés qui sont à moins de 5 ans de la retraite et qui ont travaillé dans l’entreprise au moins 15 années continues.

 

 

Source : http://ressources-humaines.svp.com

Partager cet article
Repost0
9 mai 2011 1 09 /05 /mai /2011 08:22

Toujours grâce à Malyn, toujours selon le site ressources-humaines.svp.com

 

Les conditions de travail en Chine

 

En Chine, les salariés ont certes moins de jours de congés payés qu’en France, mais le moment du départ à la retraite est avancé : par exemple, les femmes peuvent partir dès l’âge de 50 ans.

Durée du travail est de 40 heures en Chine

La durée du travail est fixée depuis le 1er mai 1995 à 40 heures hebdomadaires, à raison de 8 heures par jour. Il est possible d’étendre cette durée légale d’une à trois heures supplémentaires par jour, dans la limite de 36 heures par mois, en cas de circonstances spéciales. Le salarié doit bénéficier de deux jours de repos consécutifs. Toute heure supplémentaire doit être rémunérée selon un barème défini par la loi.

Le temps partiel est de 4 heures maximum par jour

La loi sur le contrat de travail de 2007, entrée en vigueur en 2008, apporte certaines précisions concernant le travail à temps partiel :
- le temps partiel correspond à un temps de travail de 4 heures maximum par jour et 24 heures maximum par semaine ;
- le contrat de travail à temps partiel est soumis à un régime dérogatoire : il n’y a pas de période d’essai, le contrat écrit n’est pas obligatoire, le salaire est fixé sur une base horaire et doit être versé au moins tous les 15 jours, le contrat peut être résilié à tout moment sans préavis et sans indemnité.

De 5 à 15 jours de congés payés par an

Les salariés ayant plus d’un an d’ancienneté ont droit à des congés payés, variant de 5 à 15 jours par an selon la réglementation locale applicable.

Les jours de congés officiels sont les suivants :
- nouvel an civil (1 jour),
- nouvel an chinois (3 jours),
- fête du travail du 1er mai (1 jour),
- fête nationale du 1er octobre (1 jour).

La réglementation locale peut imposer des jours officiels de congés au titre des fêtes régionales.

La rémunération et le salaire minimum sont différents selon la province

En général, les salaires sont versés sur une base mensuelle, mais il est possible de se référer à une base horaire, journalière, hebdomadaire.

Le salaire minimum dépend de la province. A titre d’exemple, il est de 960 yuans (111 euros) à Pékin et de 1120 yuans (129 euros) à Shanghai.

L’âge de la retraite commence à 50 ans pour les femmes

L’âge de la retraite en Chine est différent pour les hommes et les femmes. Il est de 60 ans pour les hommes, 50 ans pour les femmes ouvrières et 55 ans pour les femmes salariées du secteur privé et de l’administration.

Partager cet article
Repost0
19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 04:09

Article trouvé par Malyn, sur http://ressources-humaines.svp.com

 

 

Le contrat de travail chinois doit être obligatoirement écrit, voire même enregistré pour les employeurs étrangers. La période d’essai n’est pas obligatoire, mais si elle existe, elle est très encadrée.

Le contrat doit être écrit sous peine de sanctions financières

La loi impose la signature d’un contrat de travail en indiquant les mentions principales suivantes : termes du contrat, description des fonctions, conditions de travail, rémunération, règles de discipline, conditions de cessation anticipée, conséquences en cas d’inexécution du contrat.
Le contrat doit impérativement être écrit. En cas d’absence de contrat écrit, la sanction est le paiement d’un double salaire versé au salarié.
De plus, le contrat, au bout d’une année, sera considéré être un CDI.

Pas plus de 2 CDD consécutifs, d’une durée totale de 10 ans

Les contrats de travail peuvent être conclus pour une période déterminée ou indéterminée.
Un salarié ne pourra accomplir que deux CDD pour un même poste, la durée maximale de 2 CDD étant de 10 ans.
A l’issue d’un CDD non renouvelé, l’employeur doit verser une indemnité équivalent à 1 mois de salaire par année accomplie.

Le contrat de travail doit être enregistré auprès de l’Administration

Les EIE (entreprises à investissements étrangers) doivent enregistrer les contrats individuels de travail auprès du Bureau du travail dans le délai d’un mois à compter de la signature du contrat.

Une période d’essai bien encadrée

La période d’essai, s’il y en a une, doit être précisée par écrit dans le contrat. Elle est soumise aux maximas suivants :
- contrat entre trois mois et un an : 1 mois maximum,
- contrat entre un an et trois ans : 2 mois maximum,
- contrat de plus de trois ans et CDI : 6 mois maximum.

Pendant cette période, le salaire devra correspondre au moins à 80% du salaire contractuel.

En cas de licenciement pendant la période d’essai, l’employeur devra prouver que l’employé ne remplit pas les conditions requises et établies par le contrat.

Partager cet article
Repost0
30 juin 2010 3 30 /06 /juin /2010 09:39

Vous souhaitez compléter votre formation en Chine ? Y commencer un nouveau cursus ? Pour y voir un peu plus clair, voici ce que dit la Loi, ou du moins "l'arrangement administratif" entre les deux ministères de l'éducation :


ARRANGEMENT ADMINISTRATIF ENTRE LE MINISTÈRE FRANÇAIS DE LA JEUNESSE, DE L'ÉDUCATION NATIONALE ET DE LA RECHERCHE ET LE MINISTÈRE CHINOIS DE L'ÉDUCATION SUR LA RECONNAISSANCE RÉCIPROQUE DES ÉTUDES ET DES DIPLÔMES EN VUE D'UNE POURSUITE D'ÉTUDES SUPÉRIEURES DANS LE PAYS PARTENAIRE


Article 5 - En Chine


5.1 Première inscription en première année d’études universitaires
Un étudiant français titulaire du baccalauréat ou de son équivalent a la possibilité de s’inscrire en première année d’études universitaires en Chine.

5.2 Accès au cursus de maîtrise (cursus Benke)
Un étudiant français titulaire d’un DEUG, d’un DEUST, d’un BTS ou d’un DUT a la possibilité de s’inscrire en 3ème année de la maîtrise chinoise (cursus Benke), dans son domaine de formation.
Un étudiant français titulaire de la licence française a la possibilité de s’inscrire en 4ème année de la maîtrise chinoise (cursus Benke), dans son domaine de formation.

5.3 Accès en master
Un étudiant français titulaire de la maîtrise française a la possibilité de s’inscrire en 1ère année du master chinois, dans son domaine de formation.

5.4 Accès au doctorat
Un étudiant français titulaire du DEA ou du master recherche a la possibilité de s’inscrire en doctorat en Chine, dans son domaine de formation.
Un étudiant français diplômé d’une école d’ingénieurs habilitée par l’État après évaluation périodique par la commission des titres d’ingénieur (CTI) a la possibilité de s’inscrire en doctorat sous réserve qu’il puisse justifier d’une initiation à la recherche jugée suffisante ; si cette initiation à la recherche est jugée insuffisante, l’étudiant pourra, par décision du directeur de thèse, être astreint à suivre, parallèlement à ses travaux de thèse, certains enseignements complémentaires.

Partager cet article
Repost0
3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 08:30

Le site internet du magazine Capital publie un dossier spécial sur l'emploi en Chine. Je retranscris ici l'article principal, rédigé par leur envoyé spécial en Chine, Pierre-Alban Pillet.Vous trouverez d'autres articles sur le sujet sur le site capital.fr.

 

magazine-n-224_article_portrait.jpg

Les offres d’emploi se font rares chez nous? Cap sur l’empire du Milieu et ses 10% de croissance : les opportunités y sont légion. Conseils pour en profiter.

Au printemps 2009, Morgane Marquisaud, une diplômée de l’ISC Paris, désespérait de trouver un job et enchaînait les petits boulots sans perspectives. Aujourd’hui, elle est cadre commerciale chez Maghreb Logistic, une ­société de logistique basée à Canton et spécialisée dans le commerce avec les pays du Sud. Ce job, elle l’a trouvé quelques ­semaines seulement après avoir posé ses valises en Chine, en ­octobre 2009. Et en bara­gouinant quelques mots de mandarin. Une exception ? Plutôt un symbole.


En France, croissance molle et taux de chômage à 10% pénalisent les candidats à un premier emploi. Le taux d’emploi des jeunes de moins de 25 ans y est parmi les plus faibles d’Europe. En Chine, le PIB va encore s’envoler cette année de 10%, tiré par la hausse de la consommation et des investissements (32%). Le moteur de la croissance mondiale aspire les matières premières, les investissements et, de plus en plus, la main-d’œuvre des pays riches. "C’est là-bas que tout se passe dorénavant", résume Morgane Marquisaud, débordée de travail.


Cette extraordinaire vitalité agit comme un aimant sur des milliers d’Occidentaux. Dont beaucoup de Français. Ces derniers représentent la sixième communauté étrangère avec 30.000 membres, deux fois plus qu’en 2006. Des jeunes, bien sûr, qui préfèrent désormais ­afficher sur leur curriculum ­vitae une première expérience réussie à Shanghai ou à Hong-Kong plutôt qu’à New York ou à Londres. Mais aussi des cadres plus expérimentés, lassés de gérer en France des plans d’économies et des investissements peau de chagrin.

Si l’idée vous tente aussi, ce dossier vous aidera à préciser votre projet. Vous y trouverez les témoignages de nombreux "fa guo ren", ces Français installés sur place, qui racontent leur parcours, parfois semé d’embûches. Ou comment procéder pour trouver un travail ou créer son entreprise. A Pékin et plus encore à Shanghai, fréquentez les cercles des expatriés, ils vous mettront le pied à l’étrier. Autres guichets incontour­nables, ceux de la Chambre de commerce et d’industrie française en Chine (CCIFC) et d’Ubifrance, qui fédère les missions économiques.


Profiter du boom chinois ? Pour les petits malins, cela consiste aussi à monter des opérations d’import-export. Barouk Cohen, par exemple, autodidacte de 30 ans, fait un tabac avec ses ­tables-consoles qu’il achète 250 euros à Canton et revend 550 en France sur son site Internet. "Enrichissez-vous", disait Deng Xiaoping.


 

Source : http://www.capital.fr/carriere-management/dossiers/tenter-sa-chance-en-chine-c-est-le-moment-496624




Partager cet article
Repost0
20 février 2010 6 20 /02 /février /2010 06:42
En me promenant sur la Toile, je suis tombé sur un questionnaire préparé par l'Institut Berlitz. Publiées à l'époque des JO, ces 6 questions (seulement) méritent tout de même le coup d'oeil ! D'ailleurs, j'ai séché à la dernière...
berlitz_lgn_logo.gifCochez une seule réponse par question – chaque bonne réponse vaut 1 point

1- Votre interlocuteur chinois vous pose des tas de question sur votre entreprise, vos produits, vos projets…

a) Il veut faire affaire avec vous – il faut répondre à toutes ses questions avec exactitude
b) fait semblant de s’intéresser, par politesse
c) est en quête d’informations pour lancer sa propre affaire puisque le marché en vaut la peine
d) est en position de pouvoir par rapport à vous en étant celui qui reçoit les informations plutôt que celui qui les donne
e) B et C
f) C et D

2- Vous embauchez un nouveau directeur commercial chinois et devez établir une stratégie de développement des affaires avec lui.

a) vous lui demandez de plancher sur un plan d’action détaillé
b) vous lui demandez sans cesse de rendre compte de ses actions pour être bien sûr qu’il respecte les délais d’exécution
c) il est rarement au bureau et vous vous inquiétez de ce fait et le lui reprochez ouvertement lors d’une réunion avec les autres membres de l’équipe
d) vous savez que même s’il n’est pas au bureau, il est en train de travailler à tisser des liens d’affaires pour la réussite de votre entreprise

3- Vous arrivez dans une entreprise textile chinoise et devez parler au patron

a) c’est celui qui est le mieux habillé et vient d’arriver en voiture de luxe
b) c’est celui qui est en train d’aider au chargement d’un camion de marchandises
c) c’est celui qui, vêtu simplement semble plongé dans ses pensées tout au fond de l’atelier
d) c’est celui qui vient vers vous en vous tendant la main chaleureusement et vous remet tout de suite sa carte de visite

4- Dans la culture chinoise…

a) la richesse d’une personne s’estime à la valeur de sa montre car le temps est précieux
b) le pouvoir d’une personne s’estime à l’importance de son cercle d’influence (le Quanxi)
c) le pouvoir d’une personne s’estime au nombre d’enfants que celle-ci a eu
d) la réputation d’une personne est ce qu’il y a de plus important, cette réputation s’acquiert en construisant « sa face », aussi faire perdre « la face » à un Chinois est un acte à proscrire définitivement
e) un Chinois qui éclate de rire à ce que vous dites est un signe positif de la relation amicale qu’il veut construire avec vous
f) a et e
g) b et d

5- Vous arrivez à Pékin pour assister aux Jeux Olympiques

a)vous saluer tout le monde que vous croisez en baissant la tête en signe amical
b) dès que vous trouvez un Chinois qui parle français vous lui parlez des droits de l’Homme en Chine et tentez de le convaincre d’adhérer à Amnesty International qui lutte contre les emprisonnements arbitraires
c) vous vous promenez fièrement avec votre drapeau français cousu sur votre sac à dos (après tout il faut bien afficher son patriotisme lors des JO)
d) vous demandez que vos conditions de séjour soient beaucoup plus confortables. Après tout c’est bien un hôtel de luxe comme l’indique le drapeau aux cinq étoiles jaunes qui flotte à l’entrée…
e) vous roulez des mécaniques devant toutes les Chinoises pour leur faire croire que vous êtes un athlète olympique
f) aucune de ses réponses

6- Quand vous entrez dans un restaurant en Chine, comment repérez-vous l’hôte à chaque table ?

a) celui qui est installé face à la porte
b) celui qui est en tête de table
c) celui qui est dos à la porte
d) celui qui manie des baguettes en ivoire



Réponses : Chaque bonne réponse vaut 1 point

Vérification :

Q1: F / Q2: D / Q3:C / Q4:G / Q5:F / Q6: A

Si vous avez obtenu moins de 4 sur 6

Vous auriez bien besoin d’en apprendre plus sur la culture chinoise…Une formation interculturelle « Chine » est vivement conseillée car sans ce passeport vous risquez la catastrophe dans toute relation avec des Chinois.

Source : http://www.capcampus.com/culture-1240/occidentaux-vous-ne-comprenez-pas-la-chine-a10736.htm

Partager cet article
Repost0
8 février 2010 1 08 /02 /février /2010 06:55

Découvert en 1939 sur un marché par un cadre du Guomindang, Les 36 stratagèmes,三十六计, livrent une synthèse commentée de ruses et méthodes, pour se sortir de toute situation conflictuelle.

Datant probablement des Ming (1366-1610), ce recueil fait office de bijou littéraire, philosophique, moral et poétique, dans la droite lignée de l'Art de la Guerre de Sun Zi.

Il se dit que la mise en pratique des stratagèmes est profitable à quiconque, notamment en matière de stratégie commerciale, et offre des perspectives analytiques en géopolitique. L’étude de ce recueil pourrait-elle être utile aux chercheurs d’emploi en Chine ? Quoiqu’il en soit, plongeons-nous dans cet ouvrage, nous en sortirons certainement grandi, aussi sûr que 6 fois 6 font 36.

 

timbre-stratagemes.jpg


Chapitre premier – Plan pour les batailles déjà gagnées- 胜战计

 


Stratagème 1 – Traverser la mer sans que le ciel le sache - 瞒天过海


mán cacher, dissimuler  tiān   ciel

guò    passer, traverser  hǎi     mer


Signification : Utiliser un subterfuge pour parvenir à ses fins

 

Commentaire : 备周则意怠,常见则不疑。阴在阳之内,不在阳之对。太阳,太阴。

Qui a tout prévu devient négligent. Un fait habituel n’éveille pas les soupçons. Le grand jour est une cachette plus sûre que la pénombre. Tout montrer c’est obscurcir tout.

 

Histoire : En 643, l’empereur Taizong des Tang partit pacifier le nord-est. Mais la progression de l’armée fut bloquée par un bras de mer. Sachant que l’empereur n’aimait pas l’eau, un vieil homme lui assura qu’il pouvait assécher la mer. L’Empereur vint donc chez lui pour écouter son stratagème. Ils burent, et se divertirent. A Taizong qui le pressait de lui révéler son secret, le vieil homme rassurait l’Empereur, lui conseillant de profiter d’abord du banquet. Plus tard, la maison du vieil homme se mit à trembler. La réalité, vous l’avez devinée : le vieil homme n’était autre que l’officier Xue Rengui, et sa maison était en fait un bateau. L’Empereur avait traversé le bras de mer sans le savoir. Xue Rengui avait donc mené l’Empereur en bateau…

 

stratagemes en bd1

Stratagème 2 – Encercler Wei pour sauver Zhao - 围魏救赵

wéi   encercler   魏 wèi   Wei

jiù      sauver    zhào  Zhao

 

Signification : Attaquer les arrières de l’ennemi pour le forcer à se retirer

 

Commentaire : 共敌不如分敌,敌阳不如敌阴。

Diviser l’ennemi au lieu de renforcer sa cohésion. Porter le coup au-dedans non au-dehors.

 

Histoire : 354 av. J-C., Wei attaque encercle la capitale de Zhao. Pour aider Zhao, Qi met au point une stratégie, basée sur ce principe : « un coup de poing ne peut défaire un nœud, ni déméler une pelote de fil. Participer à une dispute ne permet pas de la résoudre. Pour apaiser un conflit, connaître le point crucial, discerner les points faibles des belligérants, et s’en servir. A la fin, ils trouveront eux-mêmes une solution. » Ainsi, plutôt que de venir défendre la capitale de Zhao, Qi décide d’attaquer celle de Wei. L’armée de Wei est contrainte d’abandonner le siège pour sauver sa capitale. Elle se retrouve encerclée par les armées de Qi et de Zhao.  

 

 stratagemes-en-bd2.jpg

 

Stratagème 3 – Emprunter l’arme du crime - 借刀杀人

jiè     emprunter      dāo   couteau

shā    assassiner    rén    homme

 

Signification : Utiliser un tiers pour faire le sale travail

 

Commentaire : 敌已明,友未定,引友杀敌,不自出力,以《损》推演。

Quand les intentions de l'ennemi sont évidentes et que l'attitude de l'allié est hésitante, amenez vos alliés à attaquer vos ennemis pendant que vous préservez vos propres forces.

 

Histoire : Année 208, Cao Cao des Wei attaque les Wu de l’est. Les deux armées sont face à face sur les rives du Yangzi : la guerre est imminente. Un émissaire de Cao Cao se rend chez l’ennemi. Les Wu de l’est mettent alors en place un véritable traquenard : à l’aide de faux, de bruits de couloirs et d’intrigues, ils persuadent l’émissaire que les deux plus grands commandants de Cao Cao s’apprêtent à le trahir. A son retour, l’émissaire informe Cao Cao, qui s’empresse de les mettre à mort. Ce n’est qu’après que le Héros du chaos réalise la supercherie...

 

 

stratagemes-en-bd3.jpg

 

 

Pour aller plus loin :

Les 36 stratagèmes, François Kircher, éd du Rocher

Les 36 stratagèmes en bd, Laurent Ballouhey, You-Feng

http://www.afpc.asso.fr/wengu/wg/wengu.php?lang=fr&l=36ji&no=1

 

Partager cet article
Repost0
3 février 2010 3 03 /02 /février /2010 07:04
Selon l'édition outre-mer du 26 janvier du Quotidien du Peuple, le directeur du Bureau national des experts étrangers, Ji Yunshi, a déclaré que la Chine va continuer à encourager la venue dans le pays d'étrangers hautement qualifiés. Ces étrangers, dénommés « experts » en Chine, continueront à avoir pour mission d'offrir leurs services afin de faciliter la restructuration économique et les changements au niveau du développement économique.

Da-Shan.jpg

Selon Ji Yunshi, quelques 480 000 nouveaux experts, originaires de pays étrangers, de Hong Kong, de Macao ou encore de Taiwan, sont venus en Chine en 2009. Par ailleurs, quelques 50 000 Chinois sont, l'an passé, allés suivre une formation à l'étranger.

 

Quelques 25 foires de l'emploi, internationales ou locales, ont été créées en Chine en 2009, afin de recruter des étrangers ou des Chinois. Quatorze centres de formations pour les experts étrangers ont par ailleurs été ouverts. « Cette année, la Chine va améliorer ses mesures politiques dans ce domaine, afin de permettre la création de conditions favorables aux experts étrangers », a ajouté Ji.

 

Source : RCI

Partager cet article
Repost0
11 janvier 2010 1 11 /01 /janvier /2010 04:02

Exercice délicat quoiqu’essentiel, la rédaction d’un projet professionnel s’accompagne bien souvent d’une remise en question existentielle. Si certains élus ont la chance d’avoir été bercés par la fée Vocation, la majorité des étudiants et jeunes diplômés pâlissent rien qu’à la pensée de leur avenir professionnel.

 

Si vous vous imaginez médecin, ou envisagez une carrière militaire, passez votre chemin ; si votre principale motivation s’évalue en devise, optez pour la banque ou le commerce, et épargnez vous la lecture de cet article.

Vous me lisez encore ? Vous êtes donc dans le doute, aussi j’espère que ces quelques conseils dissiperont votre inquiétude…

  commercialqualite.gif

http://recruteuretcandidat.blog.rhonealpesjob.com

 

Vertigineuse littérature

Penchez-vous sur les livres consacrés au sujet, vous y entendrez toujours la même rengaine : « Quels sont mes atouts ? Qu’aimerais-je faire ? Quel choix vais-je faire ? ». Ouvrez une autre brochure, vous retrouverez en substance la même chose : bilan de sa personnalité, bilan pré-professionnel, rédaction du projet.

 

Vous l’aurez deviné, je ne porte pas dans mon cœur ces soi-disant guides, qui finalement nous égarent plus qu’ils nous aident. 

En effet, si je ne conclu pas à leur inutilité totale, ces « conseils » n’aideront pas la majorité des étudiants. Et ce pour la simple et bonne raison qu’ils leur manquent souvent des informations capitales….

 

L’information à la source

Le problème numéro 1 de l’étudiant et du jeune diplômé réside plutôt dans la méconnaissance des métiers et de leur diversité. Et ceux qui ont la curiosité de sonder leur entourage obtiennent bien souvent les mêmes réponses évasives : « Moi ? Et bien, je bosse dans un bureau, tu sais c’est beaucoup de paperasserie… », ou encore « Tu sais, je suis avocat. Je défends, j’attaque, je plaide et je facture ».

Ces réponses laconiques ne satisferont sans doute pas les plus curieux d’entre vous. Aussi, voici un stratagème qui, selon mon expérience, porte à coup sûr ses fruits. Partant du principe que l’Homme aime à parler de lui, et qu’il est sensible à la flatterie  (du moins dans une certaine mesure), n’hésitez pas à tourner vos questions dans ce sens ! Pour obtenir plus de détails, demandez à ce qu’on vous raconte une journée-type, ce qu’ils aiment dans leur travail, ce qu’ils voudraient changer, ce que font leurs collègues…

  stage2.jpg                                                                               Carine

Echec et rate !

On oublie trop souvent qu’un voyage de mille li commence par un premier pas (千里之行 始于足下), et que peu importe de trébucher pourvu qu’on avance. En effet, les notions de plan de carrière, de projet professionnel, devenues omniprésentes, tendent à accroître la pression des étudiants, déjà au bord de l’explosion !

Aussi, je souhaiterais ici réhabiliter le droit à l’erreur, à l’échec et au plantage intégral. Personne n’a jamais rien appris du succès, bien au contraire. Et paradoxalement, si l’échec a très mauvaise presse, il demeure la condition sine qua non de la réussite. Aussi, je conclurai cet article en trois mots : plantons-nous gaiement !

 

Partager cet article
Repost0